Confinement
Assise immobile… immobilisée
L’envie fuyarde… hagarde
Le temps gris s’accorde
À cette nauséeuse attente
D’une idée, d’un désir
Le souffle court,
L’oppression s’amplifie,
Et bloque tout mouvement d’automate
La répétition incessante
Des mêmes données dérisoires
Me laisse pantelante
Dans mon divan moelleux
Les ré-actions se sont tues
Les pensées tournent à vide
Le corps se fige et coule
Tout à la fois
J’accueille ces ressentis
Ces absences de présence consciente et agissante
Je laisse les informations collectives me terrasser
J’ouvre mon Être
Pour aimer, transmuter, distiller, émaner
Sans jugement et sans limite
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